
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, le président français Emmanuel Macron a fait face à de vives protestations contre ses réformes et une pandémie mondiale, avec le même élan avec lequel il cherche à se faire réélire en pleine guerre en Ukraine.
Macron a remporté son laissez-passer au scrutin le 24 avril, qui l'affrontera à nouveau face à l'extrême droite Marine Le Pen (23,5% et 24,7%).
Des mois avant d'arriver à l'Elysée il y a cinq ans, il avait déjà prévenu qu'il serait un « président jupitérin », expression qui, selon le dictionnaire Larousse, évoque le « caractère dominant et autoritaire » du dieu romain Jupiter. Et il n'a pas déçu.
La crise des « gilets jaunes » a été son principal représentant. Cette protestation, née en 2018 en raison de la hausse des prix des carburants, s'est répandue dans toute la France pour dénoncer les mesures prises à l'égard des classes populaires de cet ancien banquier.
La mobilisation a étayé son image de « président des riches » et déconnectée de la réalité, qui a été remportée par des phrases controversées comme lorsqu'il a déclaré que dans les gares « on rencontre des gens qui ont réussi et des gens qui ne sont rien ».
« Je pense que je suis arrivé [au pouvoir] avec une vitalité que j'espère continuer d'avoir, et avec une volonté de secouer » le système, s'est-il justifié en décembre lors d'une entrevue sur son mandat, dans laquelle il reconnaissait des « erreurs ».
À partir de 2020, la pandémie de coronavirus a mis fin à ces manifestations dans une nouvelle France de confinement et de masques et a renforcé le profil plus « jupitérine » de Macron : « Nous sommes en guerre » contre le Covid-19, a-t-il alors souligné.
« Mobilisation générale »
Sa gestion personnelle de la pire crise depuis la Seconde Guerre mondiale lui a valu les attaques de l'opposition et, malgré les soupçons initiaux de la population, il a réussi à gagner leur confiance et à imposer des mesures controversées telles que le passeport santé.
« Les crises nécessitent une hyper-présidencialisation (...) À cette époque, Macron est comme un poisson dans l'eau », contrairement à « la mer est calme », a analysé la journaliste Corinne Lhaïk lors de la campagne dans le journal L'Opinion.
L'offensive russe actuelle en Ukraine représente une autre crise qui a fait ressortir l'hyper-leadership du président centriste qui, malgré son échec à éviter la guerre, a vu son intention de voter augmenter dans les sondages.
Cependant, la montée en puissance de l'extrême droite Le Pen — son principal rival en 2017 — menace d'arracher une victoire qui semblait assurée, en pleine controverse sur le recours massif aux consultants par le gouvernement.
Cet homme élégant, à la silhouette élancée et aux yeux bleus, était peu connu jusqu'à sa nomination au poste de ministre de l'Économie en 2014 par le président français de l'époque François Hollande, après avoir été son conseiller économique.
Trois ans plus tard, Macron, né en 1977 à Amiens (nord) dans une famille de classe moyenne, est devenu le plus jeune président élu de France, âgé de 39 ans, à la fin d'une ascension fulgurante d'un homme pressé.
« Brillant et charismatique »
En 1995, il est diplômé avec mention du prestigieux lycée parisien Henry IV, après quoi il a obtenu un master en philosophie. Pendant ses années universitaires, il a travaillé comme assistant éditorial du célèbre philosophe français Paul Ricoeur.
En son temps d'étudiant il était déjà « brillant et charismatique », « un bon orateur », « avec un profil comme Barack Obama », avait déclaré en 2016 Julien Aubert, son camarade de classe à l'École nationale d'administration (ENA), l'ancien centre de formation d'élite.
À ce moment-là, il avait déjà trouvé l'amour de sa vie. À l'âge de 16 ans, il tombe amoureux de sa professeure de théâtre, Brigitte Trogneux, 24 ans de plus et mère de trois enfants, qui ont finalement divorcé. Le couple de médias qui brise le moule s'est marié en 2007.
S'il est élu, le dirigeant européaniste devra mener à bien son ambitieux programme de réformes interrompu par la pandémie, conformément à ce qui est recommandé par la Commission européenne pour stabiliser l'économie.
Parmi ses promesses pour transformer la France figure la « renaissance » de l'énergie nucléaire, d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et de repousser l'âge de la retraite à 65 ans, une réforme contre laquelle des milliers de personnes ont déjà manifesté en 2019 et 2020.
(Avec des informations de l'AFP)
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