
Dans la matinée du mardi 19 avril, le bureau du procureur général a publié une déclaration dans laquelle il a confirmé qu'il n'était pas en mesure de soulever les corps des personnes tuées dans la zone rurale de Tame, à Arauca. Selon ce que l'autorité a souligné, il était difficile de se rendre sur place en raison des conditions météorologiques complexes. De même, l'absence d'un hélicoptère propre a rendu impossible l'équipe chargée de se rendre dans le secteur connu sous le nom de « Las Nubes ». L'homicide multiple s'est produit dimanche 17 avril dernier.
« Une fois le fait connu à la suite d'un appel téléphonique, des soins d'urgence ont été mis en place pour les blessés qui ont été transportés dans les hôpitaux de Tame et Saravena. En outre, le directeur de section d'Arauca a maintenu une communication permanente avec le gouvernement de ce département et le bureau du médiateur », indique le document présenté par le bureau du procureur. Quatre personnes y sont décédées, dont deux mineurs, toutes issues de la même famille.
Le mauvais temps et l'absence de moyens de transport efficaces, a déclaré le bureau du procureur, ont été aggravés par les conditions d'ordre public dans la région. L'insécurité qui y régnait rendait difficile l'entrée du groupe itinérant, composé d'un procureur délégué, de la police judiciaire du CTI (Corps d'enquête technique) et du Sijin de la police nationale.
« Pour ce déplacement, le procureur de la République dans cette affaire a dû avoir le soutien de soldats de la XVIII Brigade et de la VIII Division de l'armée nationale et de la police nationale qui ont garanti ses conditions de sécurité pour que la commission judiciaire arrive sur le lieu où le massacre s'est produit », a ajouté le bureau du procureur.
Malgré le fait que l'équipe d'experts n'ait pas pu atteindre la zone, a souligné l'agence, il était parvenu à ce que le directeur de section soit en contact permanent avec les proches des victimes de l'affaire. « Ils ont été informés de la nécessité de mener à bien la procédure judiciaire, mais leur décision a été de récupérer les corps de leurs proches et de les emmener au salon funéraire local », peut-on lire dans le communiqué.
Le représentant de Tame, Arauca, Juan Carlos Villate, a dénoncé le fait que ce sont des paysans qui se sont chargés de transférer les corps des quatre citoyens aux autorités respectives, car au bout de 19 heures environ, aucun professionnel n'était présent pour procéder au retrait des corps. « Les corps transférés par la même communauté. Ils sont déjà à la morgue de Tame, les salons funéraires sont entrés, les médecins ont commencé les nécropsies respectives », a déclaré Villate lors d'une conversation avec W Radio.
Comme l'a expliqué le commandement de la huitième division de l'armée, des civils ont été attaqués, sans discrimination, par des personnes armées qui se sont identifiées comme des membres des FARC disparues. « Des groupes armés se sont organisés contre des civils sans défense, violant les droits de l'homme et violant le droit international humanitaire. Ces faits seront communiqués aux autorités compétentes (...) les blessés de cette lâche attaque ont été transportés à l'hôpital San Antonio de Tame (Arauca), où ils sont actuellement soignés par du personnel médical », ont indiqué les forces de sécurité. Les quatre personnes se mobilisaient dans un véhicule Chevrolet Vitara.
Les victimes ont été identifiées comme étant Elson Portela, 51 ans ; Angel Julián Estrada, 48 ans ; Delvis Arbey, neuf ans, et Briangis Yelina Prada, quatre ans. « N'oublions pas que de violents affrontements ont eu lieu dans cette zone entre l'ELN et les FARC, de sorte que, sûrement, elle répond au contrôle territorial de ces organisations armées. Nous rejetons cette attaque aveugle qui viole les droits de l'homme et le droit international humanitaire », a ajouté Villate à Radio Meridiano 70.
Continuez à lire :
Más Noticias
Pacto Histórico, en medio de polémica entre Bolívar y Quintero, analizará si irá a o no a consulta: “La decisión la tomará el Comité Político”
Gabriel Becerra, que hace parte del organismo de la colectividad, indicó que la determinación no pasará por el sentir de los aspirantes, sino por lo que defina este órgano colegiado, frente al proceso electoral que inicialmente debía llevarse a cabo el 26 de octubre

Megaoperativo en la Amazonía: incautan maquinaria y desmontan campamento minero ilegal valorizado en más de S/ 80 millones
Un despliegue coordinado de autoridades permitió la intervención en la quebrada Sawintza, sector de la comunidad nativa Kumpanan, donde se hallaron excavadoras, combustible, insumos y equipos sofisticados usados para la minería ilegal

Disculpa pública de Garduño por incendio en Ciudad Juárez “no cierra el caso”, sostienen colectivos
La disculpa pública de Garduño se enmarca en las condiciones impuestas por el juez Víctor Manlio Hernández Calderón para concederle la suspensión condicional del proceso penal

Colpensiones ordenará el paso de miles de afiliados desde fondos privados: este es el perfil de los trabajadores
Se trata de una medida para corregir un vacío normativo que durante años dejó a miles de afiliados en el sistema privado sin la protección adecuada

Nueva Ley de APP: ¿cómo y desde cuándo impactará en los contratos vigentes firmados con el Estado?
El nuevo marco normativo busca dinamizar la inversión privada en infraestructura y servicios, con proyecciones de adjudicar 80 proyectos hasta 2026
