
Les juges de la Cour constitutionnelle ont déclaré irrecevable la demande du Congrès équatorien d'émettre le veto partiel de Guillermo Lasso sur la loi garantissant l'interruption volontaire de grossesse pour les filles, les adolescentes et les femmes en cas de viol. Le vote des juges a été unanime. Avec ce résultat, les législateurs équatoriens devront se prononcer sur l'objection partielle de Lasso jusqu'à ce vendredi.
La première semaine d'avril, les membres du Congrès équatorien ont soumis une consultation constitutionnelle à la Cour. Les législateurs ont fait valoir que les observations de Lasso sur la loi sont justifiées par des inconstitutionnalités présumées, ils ont donc estimé que la plus haute autorité constitutionnelle devrait déterminer si les objections soulevées par Lasso violaient ou non les préceptes établis dans la Constitution équatorienne. L'initiative a été acceptée par 75 des 137 membres de l'assemblée.
Selon les législateurs, sur les 61 objections du président Lasso au projet de loi, 60 font valoir des inconstitutionnalités présumées, de sorte qu'ils ont jugé approprié que la Cour nuise à la constitutionnalité du projet de loi.
Dans la décision de la Cour constitutionnelle, la Haute Cour a indiqué que l'action de l'Assemblée nationale consistant à soumettre le veto partiel du président devant la Cour n'est pas légale. En outre, les juges ont souligné que la législature ne peut pas demander le contrôle de constitutionnalité préalable d'un projet de loi.
En ce qui concerne les objections du président Lasso, les juges ont expliqué dans leur avis que le veto partiel n'a pas été classé par l'exécutif comme une objection pour inconstitutionnalité. Les juges ont souligné que même si le texte du veto partiel cite ou s'appuie sur la Constitution pour argumenter le contenu des observations, l'Assemblée nationale n'a pas compétence pour interpréter ou qualifier le veto. Pour cette raison, l'objection présidentielle ne peut pas être soumise à un contrôle constitutionnel préalable.
Le président de l'Assemblée nationale, Guadalupe Llori, a convoqué les législateurs à une session plénière jeudi pour connaître le veto partiel de Lasso au projet de loi sur l'avortement en cas de viol. Lors de cette réunion, les membres de l'assemblée doivent décider du veto.
Le veto partiel de Guillermo Lasso
Parmi les objections du président, il y a le fait que l'Assemblée nationale définisse la procédure d'interruption de grossesse en cas de viol comme un droit, cette conceptualisation serait contraire à l'ordre juridique. Selon le veto partiel de Lasso, l'avortement ne peut être considéré comme un droit constitutionnel et garantit que sa reconnaissance en tant que tel violerait l'article 45 de la Constitution qui stipule que « l'État reconnaît et garantit la vie, y compris les soins et la protection dès la conception ».
Selon l'exécutif, le congrès a dépassé ce qui a été décidé par la Cour constitutionnelle qui, en avril 2021, a supprimé le texte d'un article du Code pénal global de l'Équateur et dépénalisé l'avortement en cas de viol pour toutes les femmes victimes de ce type de violence sexuelle violence. C'est alors que la Cour a ordonné à l'Assemblée de légiférer sur l'accès à l'avortement en cas de viol. Selon Lasso, les législateurs ne se conforment pas aux exigences définies pour l'accès à l'interruption de grossesse dans de tels cas.
Le veto partiel du président est fondé sur le fait que l'objection de conscience, dans le cadre de la loi sur l'accès à l'avortement en cas de viol, viole l'article 84 de la Constitution, qui stipule que « en aucun cas la réforme de la Constitution, des lois, d'autres normes juridiques ou des actes de l'autorité publique ne violera droits reconnus par la Constitution ». L'objection de conscience des médecins a été l'un des points les plus débattus dans le cadre du projet, car il existe des centres dans le réseau de santé où il n'y a qu'un seul médecin responsable, donc si ce professionnel refusait de pratiquer l'avortement en cas de viol, l'accès de la victime à cette procédure serait violé.
Le texte original prévoyait que les avortements dus à un viol en Équateur pouvaient être pratiqués jusqu'à 12 semaines, à l'exception des filles, des adolescentes et des femmes des zones rurales et autochtones, car pour elles, le délai était prolongé à 18 semaines. L'argument utilisé par les défenseurs du droit de décider est que, parmi ces segments de la population féminine, l'accès aux institutions de santé sexuelle est limité. La réponse à l'objection présidentielle suggère que le délai se réfère à la viabilité du fœtus et non à la femme enceinte. Dans ce cas, la viabilité du fœtus, en tant qu'organisme autonome de sa femme enceinte, indique l'objection, devrait être la même pour toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leur origine.
L'objection présidentielle partielle, au sens large, signifie que le Président de la République est habilité à proposer des modifications à un texte juridique approuvé par l'Assemblée nationale. Cependant, le veto partiel ne signifie pas que l'avortement sera à nouveau criminalisé en vertu du droit pénal, mais que d'autres spécifications de délais sont proposées, par exemple.
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